Trek du Dhaulagiri
Nous voila de retour apres 12 jours de marche !
On espere que vous allez tous bien, tout d abord.
Nous voila ravis de ce premier trek en autonomie, pleins de paysages, pleins de rencontres, et une bonne dose d aventure (hum, parfois beaucoup...).
Sur le chemin on a rencontre deux expeditions de 25 personnes chacune (guides, touristes, porteurs), ainsi que 4 tcheques bien sympas et 3 ukraniens. Bref, on s est croises et recroises, et c etait sympa.
Et bien sur les locaux : le coeur sur la main, avec une vie bien differente de la notre : beaucoup sont agriculteurs et artisans, et vivent simplement.
Premieres journees dans les rizieres et au bord de la riviere ...
Ensuite, ca commence a serieusement grimper, et notre dos est mis a rude epreuve> Chaque soir on se cherche un petit endroit confortable pour poser la tente, et on goute notre premier dal bhat (riz, lentilles et patates), plat traditionnel.
On est impressionne par la resistance des porteurs qui portent plus de 50 kgs ... en tongs.
On passe ensuite par la jungle : on est bien contents, on ne savait plus comment se proteger du soleil - car dans notre super pharmacie, ni creme solaire ni biafine - on avait opte pour la boue sur les epaules mais c etait un peu salissant ...
bon cette partie est pas la plus rigolotte : ca monte, ca descend, les sangsues collent aux pied et on a pas trop de vues. Mais on s accroche et on grimpe
Apres la jungle et la foret de sal, on rentre dans une bambouseraie puis une tres tres vieille boulaie. On quitte les derniers villages, car on depasse les 3000 m d altitude> Puis finalement on arrive au camp de base italien, avec nos copains tcheques.
Journee d acclimatation obligatoire, on a depasse les 3500 m d altitude...
Il commence a faire vraiment frais et on est content de nos gros duvets et de nos tapis de sol de qualite....
Apres une petite frayeur de mal aigu des montagnes pour aude (fausse alerte, un medecin d une expedition est venu prendre le taux d oxygene et regarder les babines : RAS), on continue a grimper....
Et on finit par arriver au camp de base des Japonais ( ou pas, on ne l a jamais trouve)....
Sauf que pour arriver la, il a fallu traverser la riviere du glacier par nos propres moyens : pas de pont. Pour le coup, il faut vraiment s accrocher, elle est glacee (c est peu de le dire, elle fond du glacier qui est juste en face de nous...)> On a le malheur de traverser au mauvais endroit, et on se rend compte que des cailloux tombent du glacier : danger !
On continue a marcher sur la moraine, mais il fait froid, et les chutes de pierres rendent l ensemble un peu trop austere : on decide de s arreter la, on est a 4100 m d altitude, tout seuls (les autres ont une journee derriere nous), et c est trop mineral pour moi (aude).
Apres quelques chutes de pierres qui finissent par vraiment me faire peur, on fait demi tour le lendemain, pour prendre un chemin tres (tres) eboule dans le sens du chemin retour, puis la nuit suivante, lors de notre nuit dans la jungle, un eclair foudroie un arbre a 5 m de nous : tout va bien ...
Apres un retour sur Pokhara un peu chaotique : route eboulee avec marche (rando!) entre les bus, bus en panne, rechangement de bus, fin sur le toit d un bus avec des bielorusses, ukrainiens et polonais a fond la caisse, nous voila arrives sains et saufs>
On est tres heureux de notre aventure, et decides a retenter la haute altitude mais pas en solitaire : on va partir faire le trek des annapurnas, touristique et avec des lodges pour la haute altitude....